L’importance de la coopération ne date pas d’aujourd’hui

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Jul 24, 2023

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Dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs, les structures sociales étaient généralement plus égalitaires et moins hiérarchisées. Ces groupes humains vivaient en petites communautés nomades, dépendant de la chasse, de la cueillette et de la pêche pour leur subsistance.

La taille restreinte de ces communautés, généralement composées de quelques dizaines à quelques centaines d'individus, favorisait la coopération et l'égalité, car la survie de tous dépendait d'un travail d'équipe étroit et de la solidarité du groupe.
Voici quelques caractéristiques de la structure sociale dans les sociétés de chasseurs-cueilleurs :

Égalité : Les ressources disponibles étaient souvent limitées et partagées au sein du groupe. Il n'y avait pas de propriété privée étendue sur la terre ou d'accumulation de richesses matérielles. Les biens étaient généralement distribués de manière équitable entre les membres de la communauté, contribuant à atténuer les inégalités.

Leadership égalitaire : La prise de décision au sein du groupe était souvent basée sur le consensus et le dialogue plutôt que sur un système de leadership centralisé. Les décisions importantes étaient discutées collectivement et les opinions de tous étaient prises en compte.

Division du travail : Il y avait une division du travail basée sur l'âge, le sexe et l'expertise, mais elle n'était pas aussi marquée que dans les sociétés agricoles ultérieures. Hommes et femmes avaient souvent des rôles distincts en matière de chasse, de cueillette et de soins aux enfants, mais il y avait également une certaine flexibilité dans ces rôles.

Importance de la réciprocité : Les liens sociaux étaient basés sur le principe de réciprocité, où les individus s'entraidaient et partageaient leurs ressources pour le bien-être du groupe dans son ensemble. La coopération était essentielle pour la survie dans un environnement souvent difficile et imprévisible.

Il est important de noter que les sociétés de chasseurs-cueilleurs étaient diverses et variées dans leur organisation sociale, leurs coutumes et leurs pratiques. Des recherches anthropologiques montrent qu'il y avait une grande diversité culturelle parmi ces groupes à travers le monde. Néanmoins, l'égalitarisme et la coopération étaient des traits généraux communs à beaucoup de ces sociétés.

La coopération a été et reste essentielle pour toute réussite. Ecoutons Fuller.


Richard Buckminster Fuller (1895-1983), souvent appelé Bucky Fuller, était un architecte, designer, inventeur et futuriste américain du 20e siècle. Il était largement reconnu pour ses idées innovantes et sa vision holistique de la coopération et de la résolution des problèmes mondiaux. Il, était un penseur visionnaire qui croyait fermement en la coopération mondiale pour résoudre les défis auxquels l'humanité est confrontée. Il a cherché à appliquer ses idées et ses conceptions pour créer un monde meilleur et plus équitable, où la coopération et la synergie étaient au cœur du progrès humain.

Voici quelques aspects de sa pensée concernant la coopération :

Synergétique : Fuller était le créateur du terme "synergétique", qu'il utilisait pour décrire la manière dont les individus et les systèmes peuvent coopérer et s'harmoniser pour créer des résultats supérieurs à la somme de leurs parties. Il croyait en la puissance de la coopération et de la coordination pour résoudre les problèmes mondiaux.

Systèmes globaux : Fuller a souvent parlé de la Terre comme d'un "vaisseau spatial" en référence à la notion que nous sommes tous des occupants de cette planète, vivant dans un système global interconnecté. Selon lui, il était essentiel de reconnaître cette interconnexion et de travailler ensemble pour le bien-être de l'humanité tout entière.

Démocratisation des ressources : Fuller prônait la démocratisation de l'accès aux ressources essentielles telles que l'eau, la nourriture, le logement et l'énergie. Il cherchait à mettre en place des systèmes qui rendraient ces ressources disponibles pour tous, en utilisant des technologies durables et en encourageant la coopération internationale.

"Gagnez-gagnez" : Fuller promouvait l'idée que les solutions aux problèmes mondiaux devraient être mutuellement bénéfiques pour toutes les parties impliquées. Plutôt que de chercher des gagnants et des perdants, il préconisait des solutions "gagnant-gagnant" qui amélioreraient la qualité de vie de tous.

Chaque époque à ses réalités et les gens s’adaptent en permanence. Cependant, la coopération est une préoccupation commune pour toute époque. Même si ce n’est pas sincèrement fait, nous assistons aujourd’hui à une multitude d’organisations qui naissent dans le but que les individus, les pays, les régions, etc coopèrent et s’unissent. La coopération est une nécessité à toute époque voire naturelle.


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